L'appel entre réfractaire et approbateur :
Cette action a été sérieusement désapprouvée par l'association Netzwerk Asyl Aargau dans L'Aargau er Zeitung en désignant l'appel de la commune comme étant très douteux, injuste et précipité, Balz Bruder le porte parole du Département de la santé et des affaires sociales rajoute:« La Commune devrait plutôt se soucier de la bonne intégration des réfugiés afin de leur permettre de devenir financièrement indépendant » De plus le Conseiller national Cédric Wermuth dénigre les mesures pris par la commune en stipulant qu'elle est inacceptable, discriminatoire et contraire à la liberté d'établissement.
Roman Knöpfel le municipal de Finances vient réfutés les accusations sur sa commune en se justifiant par le fait que le Canton sera responsable des versements dus aux réfugiés, sur une période de cinq années et ce n'est qu'après que la commune les prendra en charge, selon lui la commune ne peut pas gérer des dépenses qui aggraveraient son état et que plus de cent réfugiés ont été déjà logés avant la prise de décision d'arrêter leurs établissements dans le village. Suite à cela Le conseil national spécialiste de l'asile à l'UDC a approuvé l'appel de Rekingen « les communes doivent résister ».
Des cas similaires:
Cependant, cette réforme aussi choquante qu'elle puisse être n'est pas une nouveauté en Argovie plusieurs localités ont pris des démarches similaires pour arrêter le flux de migrants sur leurs territoires, on pourrait citer par exemple Une commune des plus riches Oberwil-Lieli dont le président Andreas Glaner a recommandé aux habitants le versement d'une somme considérable plus de 290 000 francs pour ne pas recevoir de demandeurs d'asile, sur un point plus haut la construction d'un village de conteneurs destinés aux réfugiés à Safenwil c'est vu refusé à cause de l'opposition de la majorité , la ministre Susane Hochuli n'a pas eu d'autres recours que le renoncement à ce projet qui date du mois dernier.
Cédric Wermuth répond aux accusations de xénophobie régnante en Argovie « Je ne pense pas, la population n'est pas plus xénophobe, même s'il est vrai qu'il y a une majorité claire de l'UDC et que la propagande conduit à ce genre de résistances décomplexés » il évoque aussi pour justifier les moyens employés les mêmes arguments cités auparavant, des frais d'aide sociale supplémentaire peuvent alourdir les factures des communes qui ne sont pas assez structurées pour pouvoir supporter des dépenses de ce genre, la seule solution pour lui est que les localités puissent fusionner pour éviter les déficits budgétaires.