Les chiffres sont là ! A peu près 1/10 de ménages Suisses – soit environ un chiffre ahurissant de 350 000 au total – veulent disposer de plus d’espace habitable. Ils ont très nombreux qui accepteraient déménager pour une maison moins grande ou ils pourraient occuper normalement l’espace réservé.
Cependant nombreux d’habitants de logements plus grands que la moyenne n’envisagent pas un déménagement, car ils ne pensent pas à occuper plus d’espace. C’est ce qu’affirme jeune l’Office fédéral(OFL) sur la base des informations recueillies par les recherches de l’école de Lucerne.
Pour faire changer d’avis à tous ces gens, seules des mesures spécifiques pourraient ainsi aider à parvenir à l’objectif afin qu’ils acceptent de diminuer l’espace habitable qu’ils usent a expliqué après enquête basée sur le panel suisse de ménages.
D’un point de vue statistique, les ménages qui affirment avoir un surplus de place dans leur maison ont un revenu plus élevé comparé aux autres, sont plus âgés et occupent une maison individuelle et non un appartement. Dans la plupart de ces cas, ces personnes sont plutôt propriétaires et non locataires et vivent aussi dans les zones d’urbanisme moins conséquent. Près de 8% des ménages questionnés à contrario sont à l’étroit.
45 m² pour un habitant
En général, les populations Suisses se logent plutôt bien et se sentent confortables : l’espace d’habitation est passée de 34 m² par habitant entre 1980 à 45 m² en 2014, basée sur une analyse conduite par l’Institut d’études économiques de Bâle, sur mandat de l’OFL et de la division de développement territorial du canton de Bâle-Ville.
Cette analyse précise que seules des interventions relativement fortes sur le marché du logement en Suisse permettraient un tant soit peu de pouvoir atteindre une réduction conséquente de l’utilisation de l’espace d’habitation, confirme l’OFL. Des indications au niveau du secteur de la construction des logements en Suisse sont vivement mentionnées.
Avec cependant un bémol : les plus outils les plus efficients sont ceux-là qui pourraient ajuster en profondeur le principe de fonctionnement actuel dans le secteur du marché de logements, et entrainaient par conséquent dans une vive contradiction au regard d’autres intérêts qui se présentent face. Pour rappel, pour les taxes d’incitation, il faudrait des sommes énormes pour parvenir à obtenir un effet.
En plus de tout cela, les non bien faits de ces outils sont trop importants de nos jours pour être négligées et c’est pourquoi il faut absolument les écarter rétorque l’OFL dans un communiqué. L’étude bâloise démontre pourtant à quel point l’architecture de la politique de logement peut contribuer à la protection de l’environnement et des terres cultivées, de même qu’au développement à l’intérieur des régions bâties.
Les conséquences de la LAT
Les deux études réalisées entre autres à la suite de la validation par les populations de la révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT) en Mars 2013. Ce choix affirmait la volonté des personnes de lutter pour la protection de leur paysage et les terres cultivables précise l’OFL.
Pour ce dernier de rappeler qu’en Suisse, les espaces au sol des immeubles d’habitation ont crû de 53% entre les années 1985 et 2009, tandis que la population résidante n’a accru que de 71%.