Alors ! Et on vous disait que vous pourrez changer de maison pour économiser ? Comme dit précédemment, depuis déjà plusieurs années c’est déjà possible. La baisse des prix des appartements est visible un peu de partout. Wuest & Partner constate par ailleurs que le mouvement se poursuit. Selon les dernières études menées, publiée par ailleurs Jeudi, le conseil immobilier parle du fait que « les locataires tant en défaveur depuis longtemps sont désormais en position de force ».
Jusqu’à l’année 2015 deux qui se livraient à un déménagement payaient toujours plus chère. A contrario, ceux qui ont maintenu leurs lieux de résidence ont eu la possibilité de revendiquer les rabais allant jusqu’à 17,4% (énorme) auprès de leurs potentiels propriétaires. En fait, ceci est devenu possible grâce à la baisse systématique de référence, sur lequel sont censés être indexés les contrats de bail. En 2008 ce taux était de 3,5%. Il est drastiquement passé à 1,75% en 2015.
Des locataires timorés
Entrons dans le vif du sujet dès à présent ! En pratique, l’Alsoca dénonce le déficit de réactivité des différents des locataires. Par rapport aux nouvelles adaptations ils sont pratiquement bouche b. Un laxisme que l’Alsoca voit d’un mauvais œil. Par respect ou alors par simple peur, ces derniers se refusent de faire valoir leur droit auprès des différents logeurs. Carlo Sommaruga n’est pas allé par deux chemins pour affirmer ce laxisme des locataires en disant ceci : « Certains locataires ont peur de recevoir leur congé en cette période de pénurie ».
Par rapport même à cette pénurie dont parle Carlo, elle serait en phase d’atténuation et ce ne sont pas les différentes indications qui font nous prouver le contraire : environ 158 000 objets sont soumis à la location dans le pays, donc 50 000 de plus d’il y a une dizaine d’années. En 2006, les logements libres étaient de 31 000 et aujourd’hui on en dénombre plus de 44 900. Le taux de vacance déjà les 2% ce qui est historique dans l’histoire de l’immobilier dans notre pays.
La baisse de l’immigration et stagnation des emplois sont les principales causes du frein à la demande. Cependant, cette déviation spectaculaire est due à une forte augmentation de l’offre, nous explique Wuest & Partner. Beaucoup misent désormais sur la construction des immeubles afin d’améliorer des rendements qui stagnent pour l’instant. Ceci étant, en achetant une obligation de la Confédération à 10 ans, ils paient actuellement 0,4% d’intérêts négatifs.
Des baisses considérables de 7% dans la région lémanique
Pendant que l’Asloca dépose à Berne son idéologie « Davantage de loyers abordables », il est clair que les choses tournent en sa faveur. Du moins, jusqu’à présent. L’année 2015 a été marquée par « le dénouement d’une dense phase de hausse continue des loyers en Suisse » confirme l’étude automnale. Une hausse qui s’est affirmée pendant 15 ans et demie.
Les loyers de l’offre ont ainsi baisé considérablement de 1,6% entre mi-2015 et mi-2016 en Suisse. En région on assiste même à une baisse spectaculaire de prêt de 7,2%. Le canton vient compléter ces chiffres avec plus de 8,3% en termes de pourcentage d’augmentation. Dès l’année prochaine, un nouveau recul compris entre 1% et 1,7% est d’attente dans les régions romandes. Le directeur de Wuest & Partner, Hervé Froidevaux, affirme même que le marché n’est pas si inondé pour autant. Il met en exergue quelques régions qui présentent certes une suroffre, notamment les cantours du Valais et Fribourg. Toutefois, les grands centres urbains sont en passe de refermer la page de la pénurie des logements selon ce dernier.
Dans tous les cas, « la situation devient acceptable et confortable pour ces différentes personnes en quête de logements dans les villes ». Les variations s’opèrent progressivement et offrent un marché large aux potentiels futurs locataires. Quant aux propriétaires, s’ils ne souhaitent pas voir leurs maisons «orphelines» des locataires, ces derniers doivent miser sur la qualité des locaux qu’ils offrent à leurs clients.
Un seuil critique à 2500 francs
Attention ! Il n’est pas pour autant dire que cette vaste tendance qui place les locataires dans une position positive va s’éterniser. Avec beaucoup de difficultés les activités de construction seront adaptées à la demande, attestent (espèrent) les experts de l’étude. Ce sera une complexe qualité mais aussi et surtout de la quantité. Les auteurs pensent qu’il faut prendre en compte les besoins en termes de taille, de standards et d’emplacement. Tous ces facteurs seront prépondérants notent ces derniers.
Message aux propriétaires : selon les données prises sur le site de la société Realmatch360, les logements qui connaissent une demande intense sont ceux-là qui varient entre 1000 et 2500 francs par mois. Pour les autres dans la plupart, les preneurs sont d’une rareté car les attentes des bailleurs dans ces cas sont souvent irraisonnables. Et même pour ceux ayant un pouvoir d’achat important il est même grand temps de se tourner aussi vers la propreté.