Le manque de logements ne laisse aucune couche perplexe cela est un fait. Et les étudiants n’en sont pas les moindres. D’aucun parmi eux se trouvent le plus souvent dans une situation compliquée, rendant encore plus dure les choses pour eux surtout lorsqu’il s’agit pour eux de se louer une chambre. Dans cette situation aussi compliquée, Ensemble à Gauche s’est proposé la lourde tâche le mardi dernier que la région mette sur pied un système de caution publique. Ainsi, ceux de ces étudiants qui se trouvent dans les cas les plus complexes pourraient le solliciter pour fournir les « 2000 à 3000 francs à immobiliser » lorsqu’on obtient un appartement depuis une gérance, nous explique Hadrien Buclin (SolidaritéS).
Les Verts et les Socialistes plutôt sceptiques
La présentation de cette idée qu’est celle d’assister les étudiants dans leur processus immobilier grâce à l’octroi d’une caution a créé des divergences de points de vue pour ne pas dire des refus catégoriques. Les Socialistes et les Verts restant les plus perplexes face à tout cela. Et au président du PS de rétorquer que cette situation devrait être prise avec beaucoup plus d’attention et de rigueur. Selon ce dernier, le Canton est celui qui est en charge de prendre en main la mise en place d’un tel système. C’est encore lui qui doit se charger de la formation continue le président. Il n’en restera pas là seulement. Il terminera en disant dans un air sceptique (ou peut-être pas) que les étudiants habitent dans les environs des hautes écoles. Il finit par une question très rhétorique dont la compréhension pourrait être diversifiée : « Quelqu’un qui vient étudier à Lausanne mais qui trouver un logement juste à côté serait-il discriminé ? »
L’élu a ainsi décidé de passer à la vitesse supérieure en ordonnant à Lausanne d’aller vers le Canton afin qu’il étudie en profondeur la concrétisation de cette assistance aux jeunes étudiants.
L’UDC et le PLR disent non à cette idée
Pour l’UDC et le PLR, pas question de réfléchir un instant sur cette question. Fabrice Moscheni n’ira pas par deux chemins pour faire valoir son point de vue : La situation financière de Lausanne est assez compliquée comme ça. Pas besoin d’aller jouer les « Don Quichotte » dans un secteur qui ne relève en aucun cas de sa mission (Compétence). Que ce soit avec ou sans le Canton. Le PLR aussi va de son argument par une question sur la cible de ces aides : « Qui sont ceux-là des Lausannois qui bénéficieraient de cette assistance financière ? »
Pendant le scrutin, c’est l’idéologie du socialiste Benoît Gaillard qui a été validée. En tant que la municipale des logements, Natacha Litzistorf n’ira pas de rien car la prise de contact a déjà été faite avec la conseillère d’Etat Béatrice Métraux.
L’idée d’une assistance financière aux étudiants se trouvant dans une situation pas très encourageants est intervenue dans le cadre d’une réponse au socialiste Vincent Brayer. Il avait fait appel l’an dernier de plus savoir sur l’état des lieux et les solutions qui doivent s’en suivre.
Pour rappel, les autorités s’y sont déjà mis et informent que la ville dispose déjà de 8050 logements destinés aux étudiants. Toutefois, ces étudiants sont au nombre de 32 000 et 11 700 parmi eux à l’UNIL et l’EPEL confirment ne plus habiter la maison familiale.